Le coaching et les profils HPI

17 février 2022
Hpi

Un cadre déontologique qui ouvre vers un espace de libertés

Dès les premiers temps où je me suis intéressé au coaching j’y ai vu, en tant que HPI, un processus extrêmement positif.

Aujourd’hui en tant que coach certifié spécialisé dans l’accompagnement de ces profils HPI j’ai bien évidemment encore plus creusé les différents éléments, pour la plupart propres au coaching professionnel au sens large, qui font écho de façon forte aux attentes et besoins de ces profils.

Naturellement chaque personne est singulière dans sa façon d’être et je me garderai bien de vouloir faire rentrer dans un moule les profils HPI !

Mais on peut relever néanmoins certaines tendances assez récurrentes sur lesquelles je vais revenir.

Et chose particulièrement importante le coaching en lui même est fait pour accueillir la singularité de chacun.

> Le coaching offre un cadre déontologique clair et protecteur

Je parle ici du coaching pratiqué de façon éthique et responsable. En adhérant pour ma part à l’EMCC j’en accepte de fait les règles déontologiques.

Sans rentrer dans tous les détails ( la charte est consultable sur le site de l’EMCC ) je mentionnerai quelques points importants.

Tout d’abord la confidentialité des échanges.

Cette confidentialité intervient de facto dans l’élaboration d’une relation de confiance entre le client et le coach.

Certains profils HPI sont particulièrement sensibles au lien de qualité qu’ils peuvent établir en tant que préalable indispensable à toute relation.

Au delà de la confidentialité cette notion de lien est au cœur du coaching professionnel. Il ne s’agit pas de devenir amis ni de faire preuve d’une certaine froideur mais plutôt de trouver un équilibre pour co construire des solutions.

L’empathie et l’écoute font également partie du cadre déontologique nécessaire pour établir un relationnel qui soit source de réflexions, de motivations et potentiellement d’ouvertures.

D’une manière assez générale le potentiel d’un profil HPI se développe tout particulièrement en fonction de l’environnement dans lequel il évolue et aussi en fonction du degré de motivation qu’il peut avoir.

Le coaching en proposant un cadre bien défini mais ouvert sur l’univers du client est a même d’offrir ces variables nécessaire à la réalisation de ses potentiels et plus simplement à la réalisation de ce que l’on veut vraiment être et faire.

> Le processus est centré sur la personne

Le coaching n’est pas du conseil ou de la formation.

L’expert c’est bien le client ! En effet qui mieux que lui peut savoir qu’elles sont les bonnes décisions à prendre ?

Le coach lui reste expert du cadre, de la méthode, de sa posture qui permettent justement au client de travailler sur ses ressources.

Le coach adopte une posture basse. Il doit savoir rester ouvert aux différents points de vue de son client et ne pas être dans le jugement.

On me demande parfois ce qu’il en est de son influence. Il me semble impossible de ne pas influencer. Ce serait je crois un leurre de penser qu’en tant que coach il est toujours possible de rester parfaitement neutre.

Le simple choix de ses questions, des mots utilisés, de la façon dont on va construire l’accompagnement sont autant d’éléments parmi d’autres qui vont influencer le client. Mais l’influence doit être éthique, encadrée par la déontologie, le contrat de coaching qui délimite notamment l’objectif travaillé et surtout doit être orientée dans l’intérêt du client.

Enfin il n’est pas rare de méta-communiquer entre coach et coaché. A savoir établir une discussion sur le processus lui même, ses éventuels non dits ou présupposés. Cela favorise la qualité des échanges.

 

Le profil HPI est assez souvent demandeur de cette méta-communication. C’est la plupart du temps orienté par un besoin de compréhension sur ce qui se joue pour lui dans le coaching.

Ainsi le coach amène son client dans un espace créatif et constructif ou ce dernier peut explorer un maximum de possibilités et ainsi faire les bons choix.

> En coaching on clarifie, on synthétise et on pose des actions concrètes

Certains profils HPI n’ont pas vraiment de mal a avoir beaucoup d’idées. Pas plus qu’a se questionner sur leurs environnements. C’est parfois un peu plus difficile d’aller creuser en soi.

Mais ce qui me paraît être le plus fréquent c’est la difficulté ensuite de passer à l’action et de décider.

Choisir c’est renoncer et c’est bien souvent toute la difficulté !

Mais en ayant clarifié en coaching un maximum de pistes, en ayant travaillé l’écologie de chaque décision ( c’est à dire les conséquences pour soi et pour son entourage ) on opère déjà un premier filtre. On enlève une certaine pression, un certain stress. Celui de vouloir tout savoir, d’appréhender chaque nuance. Cela ne suffit pas toujours mais on peut alors en parallèle travailler sur le perfectionnisme ou la confiance en soi par exemple.

Dans un coaching on va ensuite construire des objectifs, poser des actions concrètes et établir une progression mesurable. Et ce parfois dès la première séance. En opérant des modifications même minimes les situations évoluent, on réajuste parfois afin de continuer dans le sens que souhaite le client.

> Le coaching est un espace de libertés

Le coaching offre ainsi bon nombre d’éléments susceptibles de révéler la richesse des profils HPI quelque soit leurs singularités.

C’est aussi vrai pour une personne qui ne serait pas détectée HPI. Mais il me semble que certains besoins spécifiques à ces profils peuvent trouver un écho particulièrement favorable en coaching.

Ainsi je pense comme d’autres qu’il n’y a pas d’outil spécifique pour accompagner un Haut Potentiel en coaching. Mais cela peut nécessiter une qualité d’écoute et de présence plus pointue, plus vive et plus ouverte. Avoir également des connaissances sur les spécificités des HP est un réel plus sans toutefois y trouver un filtre qui pourrait venir comme un réducteur de complexité.

Chaque individu est unique et il ne m’apparaît pas profitable de vouloir le faire rentrer dans une quelconque classification un peu trop générique.

Bien au contraire c’est par l’écoute et le travail en commun que coach et client élaborent des solutions spécifiques et adaptées à la situation.

Cet esprit de liberté se retrouve aussi dans le choix d’accepter un accompagnement ou pas.

Un entretien préalable est toujours nécessaire pour faire connaissance et commencer à éclaircir une problématique ou un objectif.

Mais il est de la responsabilité du coach de refuser un accompagnement si il estime ne pas pouvoir mener à bien le coaching pour quelques raisons que ce soit. De même si une situation relève plus d’un accompagnement psychologique.

Et bien évidemment le client fait son choix aussi !

Le coaching pose ainsi des bases claires avec un cadre sécurisant. Mais à l’intérieur de ce cadre, quelque soit les approches ou les techniques utilisées, on a potentiellement un espace riche, créatif, bienveillant, ouvert sur d’autres façons d’envisager les situations.

Un contexte qui me semble extrêmement favorable a toute personne souhaitant s’engager dans un coaching quelque soit ses objectifs et/ou ses problématiques.

 

> Vous avez des questions plus spécifiques sur mon accompagnement ? N’hésitez pas à me contacter par mail.